Dans une interview accordée au Maroc Hebdo, Mohammed Moussaoui a indiqué : « Face à l’inquiétude des familles musulmanes, la réponse du ministère de l’intérieur n’a pas été rassurante. Une fois de plus, leur pratique religieuse se trouve mise à l’index, contrôlée et discriminée. Cela n’est pas de nature à préserver la cohésion sociale dans notre pays. Il ne fera que nourrir les extrémismes de tout bord et accentuer chez les citoyens de confession musulmane le sentiment d’être sous un soupçon permanent. »
« C’est la première fois qu’une telle pratique est révélée et le ministère de l’intérieur est incapable de donner un exemple de fête non musulmane qui aurait été ciblée par la même stigmatisation », a-t-il souligné.
Le président du CFCM a ajouté : « Malheureusement, l’islam et les musulmans de France sont de plus en plus victimes d’une approche sécuritaire qui n’a pas lieu d’être dans une politique éclairée et dans un pays de droit comme le nôtre. »